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  • : Site du comité local d'Attac France de Villeneuve d'Ascq (59) à destination des militants et sympathisants. Fondée en 1998, Attac promeut et mène des actions de tous ordres en vue de la reconquête, par les citoyens, du pouvoir que la sphère financière exerce sur tous les aspects de la vie politique, sociale, économique, environnementale et culturelle dans l’ensemble du monde. Attac est un mouvement associatif altermondialiste et d'éducation populaire reconnu par l'Etat.
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19 septembre 2011 1 19 /09 /septembre /2011 06:00

gasland-gaz-schiste.jpg“Gasland” est un documentaire qui met au grand jour les dangers de l’exploitation du gaz de schiste, pour l’environnement comme pour la santé des animaux et des humains. Un film à voir d’urgence, alors la France s’apprête à exploiter les premiers gisements.

Gaz de schiste : le documentaire qui annonce la catastrophe écologique

LaTéléLibre est très heureuse de vous proposer une version inédite de GASLAND avec l’aimable autorisation de KANIBAL Films Distribution. Cette version de 46 minutes a été réalisée par le Collectif Citoyen Lotois NON aux gaz de schiste afin d’être projetée partout en France lors de débats citoyens.

Les plus importantes recherches de gisements de gaz naturel sont en ce moment entreprises à travers tous les États-Unis. La société Halliburton a développé une technologie de forage, la fracturation hydraulique, qui va permettre aux États-Unis de devenir « l’Arabie Saoudite du gaz naturel ». Mais cette technique est-elle sans danger ? Lorsque le cinéaste Josh Fox reçoit une lettre l’invitant à louer ses terres pour y faire un forage, il va sillonner le pays et découvrir en chemin des secrets bien gardés, des mensonges et des toxines…

 

 

La version originale de Gasland sera projeté au cinéma le 27 septembre 2011 à 20 h au Kino-Ciné de l'Université Lille 3.

Vous pourrez ainsi soutenir l’équipe du film dont certains membres ont été fichés sur la Terror Watch List du Department of Homeland Security (ministère de l’Intérieur américain)! Josh Fox n’exclue pas de réaliser une suite à GasLand si les conditions sont réunies. Encourageons le !

Pour plus de renseignements sur ce film : www.gaslandthemovie.com

 

Un collectif contre l'exploitation des gaz non-conventionnels a été mis en place dans la région.

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7 septembre 2011 3 07 /09 /septembre /2011 18:17

Le-vrai-scandale--des-gaz-de-schiste.jpgRue89

Les opposants aux gaz de schiste pensent avoir gagné une bataille avec le vote de la loi interdisant la fracture hydraulique. Mais « des forages auront lieu », « cette affaire ne fait que commencer », assure François Veillerette, coauteur du livre « Le Vrai Scandale des gaz de schiste ».

Avec la journaliste Marine Jobert, le porte-parole de l'association Générations Futures a enquêté depuis l'émergence aussi inattendue que brutale de ce sujet dans l'actualité, à l'hiver dernier.

Leur livre, en librairie ce mercredi, sera utile à tous les collectifs citoyens qui se sont montés spontanément pour faire abroger les permis, et qui jusqu'ici avaient comme principal support le documentaire américain « Gasland ».

« Le vrai scandale des gaz de schiste » (éditions Les Liens qui Libèrent) dérange déjà Julien Balkany, demi-frère de Patrick, le maire de Levallois proche de Nicolas Sarkozy. Les journalistes sous-entendent que la proximité avec l'Elysée a pu aider le jeune homme, âgé de 30 ans, à se faire recruter par la société américaine Toreador, qui a obtenu un permis de forer du pétrole de schiste dans le bassin parisien.(...) Lire la suite

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26 juin 2011 7 26 /06 /juin /2011 07:05

Dominos2Les semaines s'écoulent et on a l'impression suite à la catastrophe de Fukushima d'assister à un ensemble de dominos qui s'effondrent successivement.

 Jugez-en : Angela Merkel, Chancelière de la République Fédérale Allemande a ouvert le feu en prenant la décision de renoncer au nucléaire et de sortir du nucléaire d'ici à 2022. Début  avril 2011, nous apprenions que l'Allemagne envisageait une transition énergétique permettant la sortie du nucléaire et le magazine "Der Spiegel" publiait un article le 4 avril 2011 décrivant un plan avec une fin de la production nucléaire pour 2031.  Selon le journal Le Monde, en date du 7 juin 2011, un peu plus de six mois après avoir accordé aux grandes compagnies énergétiques allemandes la prolongation de douze ans en moyenne des réacteurs les plus anciens du pays, le gouvernement d'Angela Merkel a approuvé, lundi 6 juin, un projet de loi visant à sortir de façon anticipée du nucléaire civil. Les dernières centrales fermeront au plus tard en 2022. A cette date, les énergies renouvelables devront avoir largement pris le relais des 22 % d'électricité aujourd'hui produits par l'atome. Selon les prévisions de Berlin, au moins 35 % du total de l'énergie consommée outre-Rhin devra provenir du renouvelable.

Puis les Echos nous apprenaient le 26 mai 2011 que la Suisse, elle aussi décidait  de sortir progressivement du nucléaire.  Le gouvernement fédéral a recommandé d'arrêter les cinq centrales du pays à la fin de leur durée d'exploitation. La Suisse produit environ 40 % de son électricité grâce au nucléaire.    Le premier réacteur devrait s'arrêter en 2019. (Les Echos 26 mai 2011)

 Enfin, le 12 et 13 juin 2011 les Italiens étaient amenés à se prononcer sur le devenir énergétique du pays et à la suite d'un vote massif, le chef du gouvernement italien, Silvio Berlusconi, a annoncé : « Nous devrons dire adieu à l'option des centrales nucléaires et nous engager fortement sur les énergies renouvelables ».

A peu près au même moment, au Japon, le journal Le Monde rapporte qu'un sondage, réalisé les 11 et 12 juin par le quotidien Tokyo Shimbun, révèle que 82 % des personnes interrogées souhaitent le démantèlement - immédiat ou progressif - de tous les réacteurs nippons. Un sentiment partagé, selon l'Asahi, par onze des 47 gouverneurs de préfecture (seuls cinq d'entre eux disent soutenir le nucléaire), notamment celui de Yamagata, Mieko Nishimura. "Les centrales devraient être supprimées dès lors qu'elles sont porteuses de risques difficiles à évaluer", a déclaré Mme Nishimura.

Un autre pays important l'Ecosse, région importante du Royaume-Uni a décidé de se passer du nucléaire dés 2010 et vise une production entièrement à base de sources renouvelables à partir de 2020.

On peut aussi se rappeler que l'Autriche pour mémoire, a renoncé définitivement à l’utilisation du nucléaire dès 1979 et depuis mène une politique de transition énergétique vers les renouvelables.

coq gauloisEn France, l'opinion commence à évoluer profondément et peut-être à comprendre qu'il y incompatibilité à utiliser le nucléaire et à vivre sereinement en sécurité, même si argument choc annoncé par les nucléocrates et leurs alliés, le nucléaire c'est (apparemment) pas cher et cela génère peu de CO2.

Un sondage du journal du Dimanche du 3 juin 2011 montre les résultats suivants :

Souhaitez-vous que la France...

- arrête rapidement son programme nucléaire et de faire fonctionner ses centrales : 15 %

- arrête progressivement sur 25 ou 30 ans son programme nucléaire et de faire fonctionner ses centrales : 62 %22% - Poursuive son programme nucléaire et construise de nouvelles centrales

- poursuive son programme nucléaire et construise de nouvelles centrales : 22%1% - Ne se prononcent pas

- Ne se prononcent pas :  1% 

Enquête réalisée du 1er au 3 juin 2011 sur un échantillon de 1 005 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus.

Mais les centrales nucléaires françaises ayant une moyenne d'âge de plus de 25 ans en moyenne en 2011, est-ce que cela implique que les Français seraient prêts à admettre des centrales qui vont encore être exploitées bien au-delà de leur durée d'exploitation prévue avec tous les risques liés à l'utilisation de matériel vieillissant et dont les performances physico-mécaniques prévues initialement par le concepteur ne peuvent plus être atteintes ?

Voilà une grave question qui doit remettre en question la sortie du nucléaire trop étalée dans le temps. Plus nous retarderons la mise à l'arrêt définitif des centrales et plus l'exploitation de ces centrales se ferra dans des conditions de plus en plus menaçantes pour la sûreté de fonctionnement. Donc des incidents en fréquence croissante seront à prévoir avec un jour peut-être un accident "inimaginable" (selon la formule de Jacques Repussard de l'Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire(IRSN)). M.E.

 

Références :

Atomkraft : Der Traum vom schnellen Ausstieg, Der Spiegel,  4-04-2011.

L'Allemagne décide de sortir du nucléaire d'ici 2022, Le Figaro, 30-05-2011

Nucléaire : "Au lieu de considérer les Allemands, on décide que ce sont des cons", DDMagazine, 16-06-2011

La Suisse décide de sortir progressivement du nucléaire, Les Echos, 26-05-2011

 Le rejet massif du nucléaire par l'Italie, nouveau coup dur pour la filière française, Le Monde, 16-06-2011

L’Écosse veut 100% d’énergie renouvelable en 2020, Bastamag, 17-06-2011

 Sondage : les Français pour une sortie progressive du nucléaire, JDD, 03-06-2011

Accident nucléaire : Jacques Repussard (IRSN)«Il faut imaginer l'inimaginable», Le Figaro, 17-06-2011

À la centrale de Gravelines, Nicolas Sarkozy dit son credo dans l'avenir du nucléaire, La Voix du Nord, 04-05-2011

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16 juin 2011 4 16 /06 /juin /2011 13:33

bastamagAprès l’Allemagne et la Suisse, qui viennent d’officialiser leur sortie progressive du nucléaire, c’est au tour de l’Italie de se prononcer à l’occasion d’un référendum les 12 et 13 juin. Selon les premiers résultats disponibles, 94% des votants se sont prononcés contre le nucléaire (avec un taux de participation de 57%).

L’Italie avait abandonné le nucléaire en 1987 après un premier référendum. En 2008, Silvio Berlusconi a remis le sujet sur la table, avec l’ambition de produire 25% de l’électricité italienne grâce au nucléaire d’ici à 2030. Après la catastrophe de Fukushima, le gouvernement italien a enterré en avril son programme de réintroduction du nucléaire. Une façon de couper court à toute critique et d’empêcher la tenue de ce référendum. Mais la Cour de Cassation l’a confirmé. Toujours très inspiré, Silvio Berlusconi a déclaré après l’accident de Fukushima que le nucléaire, c’est « l’avenir ».

En France, les derniers sondages indiquent que près de 75% des Français sont favorables à la sortie du nucléaire. À quand un référendum ?

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9 juin 2011 4 09 /06 /juin /2011 11:34

Politis

08-06-2011

Comment mesurer le véritable risque nucléaire ? Une tribune de Benjamin Dessus, ingénieur et économiste, président de Global Chance, et Bernard Laponche, physicien nucléaire, expert en politiques de l’énergie.

Le risque d’accident majeur dans une centrale nucléaire a été généralement considéré comme la combinaison de la gravité extrême d’un tel accident et de la très faible probabilité de son occurrence. Certes, la multiplication de zéro par l’infini pose quelques problèmes mais les promoteurs du nucléaire, mettant en avant cette très faible probabilité, affirmait qu’il n’y avait aucun danger. Si la gravité des conséquences d’un tel accident a bien été confirmée par Tchernobyl et Fukushima, que peut-on dire aujourd’hui de la probabilité de son occurrence ?

Il y a deux méthodes pour estimer la probabilité d’un accident. La méthode théorique qui consiste à la calculer sur la base de scénarios de simulation d’accidents prenant en compte les systèmes de défense et les risques de dysfonctionnement, et la méthode expérimentale qui consiste à prendre en compte les accidents survenus (ce que l’on fait par exemple pour les accidents de voiture). Les résultats de l’approche théorique, issus des travaux des experts de la sûreté nucléaire, nous indiquent que, pour les centrales actuellement en fonctionnement dans le monde, on distingue deux types d’accidents : « L’accident grave » avec fusion du cœur du réacteur, dont la probabilité serait de moins de 1 pour 100 000 « années-réacteur » (un réacteur fonctionnant pendant un an) et « l’accident majeur », accident grave non maîtrisé et conduisant à d’importants relâchements de radioactivité, dont la probabilité serait de moins de 1 pour 1 million d’années-réacteur.

Le parc actuel de réacteurs des centrales nucléaires étant estimé à 14 000 années-réacteur, ce qui correspond à environ 450 réacteurs fonctionnant pendant 31 ans, la probabilité théorique ainsi calculée conduit à un résultat de 0,014 accident majeur pour l’ensemble du parc et pour cette durée de fonctionnement. Résultat très faible : l’accident majeur serait donc extrêmement improbable, voire impossible.

Mais, sur ce parc, cinq réacteurs ont connu un accident grave (un à Three Mile Island, un à Tchernobyl et trois à Fukushima), dont quatre sont des accidents majeurs (Tchernobyl et Fukushima) : l’occurrence réelle est environ 300 fois supérieure à l’occurrence théorique calculée.

Cet écart est considérable et conduit à un constat accablant quand on prend conscience de la pleine signification de ces chiffres. La France compte actuellement 58 réacteurs en fonctionnement et l’Union européenne un parc de 143 réacteurs. Sur la base du constat des accidents majeurs survenus ces trente dernières années, la probabilité d’occurrence d’un accident majeur sur ces parcs serait donc de 50 % pour la France et de plus de 100 % pour l’Union européenne.

Autrement dit, on serait statistiquement sûr de connaître un accident majeur dans l’Union européenne au cours de la vie du parc actuel et il y aurait une chance sur deux de la voir se produire en France. On est très loin de l’accident très improbable...Et cela sans prendre en compte les piscines de stockage des combustibles irradiés, les usines de production et d’utilisation du plutonium, les transports et stockages des déchets radioactifs.

Plutôt que de continuer à calculer des probabilités surréalistes d’occurrence d’événements qu’on ne sait pas même imaginer (cela a d’ailleurs été le cas pour Three Mile Island, Tchernobyl et Fukushima), n’est-il pas temps de prendre en compte la réalité et d’en tirer les conséquences ? La réalité c’est que le risque d’accident majeur en Europe n’est pas très improbable, mais au contraire statistiquement sûr.

Croyez-vous que si on le disait comme cela aux Français, il s’en trouverait encore beaucoup pour faire l’impasse sur le risque au prétexte du « on ne peut pas faire autrement » ?

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1 juin 2011 3 01 /06 /juin /2011 08:21

DD MagazineJe préside un groupe de 120 des plus grandes entreprises du monde dans le domaine de l'informatique, des transports, de la logistique, de l'énergie, de la distribution d'électricité, de la construction [...], ces sociétés savent que le nucléaire est mort" dit Jeremy Rifkin. Dans une interview exceptionnelle réalisée par Terre.tv, Rifkin, essayiste, spécialiste de prospective économique de réputation mondiale, fondateur et président de la Fondation pour les tendances économiques (Foundation on Economic Trends) explique pourquoi en 5 arguments factuels. Quatre autres interviews de Jeremy Rifkin seront diffusées sur Terre.tv très prochainement.

Rifkin considère la technologie comme "totalement dépassée, d'un autre siècle". Il fait une analogie avec l'industrie de la musique qui n'a pas vu venir le partage de fichiers sur Internet, avec la presse qui n'a pas compris la blogosphère, avec Encyclopedia Universalis qui se moquait de Wikipedia, ou encore avec Bill Gates qui n'aurait jamais pensé que le logiciel libre Linux deviendrait un acteur mondial de premier plan.(...) Lire la suite

 

Jeremy RifkinNdlR: Jeremy Rifkin (né à Denver dans le Colorado le 26 janvier 1945) est un essayiste américain, spécialiste de prospective économique et scientifique. Il est également fondateur et président de la Fondation pour les tendances économiques (Foundation on Economic Trends ou FOET) basée à Washington. En plus de son travail aux États-Unis, Rifkin a acquis une grande influence en Europe en tant que conseiller de dirigeants de gouvernement et de chefs d'État, et il a travaillé comme conseiller personnel de Romano Prodi, l'ancien premier ministre italien. Ses articles apparaissent dans de nombreux journaux européens. Bien que beaucoup de ses idées soient critiquées, il exerce une influence sur l'opinion publique et les politiques publiques aux États-Unis et en Europe. Le magazine politique américain National Journal l'a classé dans sa liste des 150 personnes les plus influentes en ce qui concerne la politique américaine. M.E.

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26 mai 2011 4 26 /05 /mai /2011 15:59

26-05-2011 Le gouvernement fédéral a recommandé, hier, d'arrêter les cinq  centrales du pays à la fin de leur durée d'exploitation. La Suisse produit environ 40 % de son électricité grâce au nucléaire. Le premier réacteur devrait s'arrêter en 2019.

La catastrophe de Fukushima est en train de redéfinir la carte du nucléaire en Europe. L'Allemagne et l'Italie avaient déjà levé le pied sur le développement de l'atome, hier la Suisse a été encore plus loin. Berne a en effet recommandé au Parlement de ne pas remplacer les cinq centrales du pays au terme de leur durée d'exploitation. Un choix qui devrait être suivi par les députés début juin, le Parlement se rangeant en général à l'avis du conseil fédéral. Situés en Suisse alémanique, les cinq sites devraient être progressivement arrêtés d'ici à 2034. La centrale de Beznau I sera découplée du réseau en 2019, suivie par Beznau II et Mühleberg en 2022, Gösgen en 2029 et Leibstadt en 2034. L'ensemble affiche aujourd'hui une capacité d'environ 10 gigawatts. 

Trois jours après le séisme du mois de mars au Japon, le gouvernement fédéral avait déjà décidé de suspendre les procédures visant à autoriser la construction de trois nouvelles tranches en 2012. Un gel similaire à celui mis en place à la suite de la catastrophe de Tchernobyl : en 1990, les Suisses avaient voté un moratoire de dix ans sur le nucléaire, avant de mettre un terme à celui-ci en 2003.

Hier, les sept conseillers fédéraux ont estimé qu'un abandon progressif était « techniquement possible et aussi supportable du point de vue économique ». Surtout, le gouvernement suisse a jugé que l'énergie nucléaire allait perdre « ses avantages concurrentiels sur le long terme par rapport aux énergies renouvelables », du fait du durcissement des normes de sécurité et d'un financement plus difficile lié à l'augmentation des primes de risque. Berne table donc sur «  le développement de la force hydraulique et des nouvelles énergies renouvelables » pour compenser l'énergie nucléaire, mais envisage aussi de recourir aux importations d'électricité. Au besoin, la Suisse pourrait également miser «  sur la production d'électricité à base de combustible fossile » pour répondre à ses besoins.

Coût de 0,4 à 0,7 % du PIB

Une décision assez peu compréhensible pour certains. «  Le pays avait atteint un mix énergétique assez idéal en termes d'émissions de CO2 », souligne Nicolas Goldberg, consultant chez SIA Conseil. L'énergie hydraulique fournit en effet 56 % de l'électricité consommée et le nucléaire 39 %.

Quel sera le coût de cette restructuration énergétique ? D'après les premiers calculs du gouvernement, la facture pourrait se situer entre 0,4 % et 0,7 % du produit intérieur brut. Cette estimation intègre la réorganisation du parc énergétique, la construction de nouvelles installations et les mesures visant à réduire la demande d'électricité.

En Allemagne, le sujet est également sur la table. La chancelière Angela Merkel doit présenter les coûts de sortie du nucléaire début juin. La Fédération allemande de l'industrie estime la facture entre 33 et 51 milliards d'euros.

EMMANUEL GRASLAND, Les Echos
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16 mai 2011 1 16 /05 /mai /2011 11:07

Retour sur l'intervention de sensibilisation sur les risques actuels et futurs des centrales nucléaires (personnel, populations, environnement)  devant un public d'adhérents et d'invités d'Attac Artois-Ternois le 12 mai de 19 h 30 à 22 h 00 dans l'amphi de l'IUFM de l'Université d'Artois. Bravo encore une fois à nos amis d'Attac Artois-Ternois pour la qualité de l'accueil de l'organisation .  Attac Arras 12 mai 2011

Dans ce sens, moi-même d'Attac Villeneuve d'Ascq et Charlotte Mijeon du Réseau Sortir du Nucléaire et tous les deux administrateurs de l'association Virage Energie Nord Pas-de-Calais sont intervenus devant un auditoire d'environ une quarantaine de personnes. 

Après avoir brièvement rappelé les éléments essentiels du fonctionnement des centrales nucléaires en service en France, je suis intervenu sur le point central de notre démonstration : les conditions d'exploitation des centrales et les menaces identifiées vis-à-vis de la sûreté nucléaire. Cette démonstration s'est appuyée sur le concept d'une architecture globale indispensable(1) pour garantir la sûreté  : les hommes et leur système cognitif, la technologie et les installations en place, les procédures d'exploitation telles qu'elles sont établies et interprétées.

De nombreux points conduisent à des dérives : La fiabilité humaine ne peut être parfaite, les installations vieillissent mal, la maintenance est gérée autrement avec des délais de plus en plus contraignants et est externalisée avec des conséquences sanitaires graves. Il ne faut pas oublier non plus que les conditions météorologiques peuvent conduire aussi à une situation dégradée et aussi les conditions géographiques : nombreux sont les sites en zone sismique de type faible ou moyenne. Enfin le style de management très procédurier et policier conduit à rechercher plutôt des coupables que les causes réelles d'un incident ou accident. Or la construction d'un retour d'expérience ne peut se baser que sur la compréhension des causes réelles d'incident ou d'accident. Et je l'ai rappelé, c'est en analysant les petits incidents très fréquents et en trouvant des remèdes que l'on diminue effectivement le risque de "gros pépins".

Charlotte Mijeon est venue apporter des compléments sur les conditions historiques et politiques très particulière de la mise sur pied de la filière française de nucléaire civil. Elle a montré que le nucléaire civil est le petit frère indispensable pour permettre le nucléaire militaire. Elle est revenu aussi sur le rôle du Corps des Mines, du lobby nucléaire en place en France et sur la capacité de celui-ci d'intervenir à plusieurs niveaux et pour travailler les médias au corps dans le but d'obtenir une attitude favorable au nucléaire. Enfin, l'aspect policier du nucléaire, le flicage des opposants et l'absence de débat dans les instances parlementaires sur les choix énergétiques révèle la nature anti-démocratique du nucléaire.

J'ai, quant à moi, conclut, au vue de l'impossibilité prouvée maintenant de faire face aux accidents nucléaires graves, comme le montrent hélas Tchernobyl et Fukushima, car malgré les sacrifices humains passés et en cours, la contamination d'un territoire vaste pour des milliers d'années rend inacceptable cette "solution énergétique". La transition énergétique vers les renouvelables pour sortir du nucléaire est donc un impératif. Virage Energie a montré que cette transition est possible. Des pays européens montrent le chemin. Tout est donc question de volonté politique et de mobilisation des citoyens pour pousser les politiques dans ce sens. M.E.

(1) Que certains experts appelent le "triangle cyndinique".

(2) Michel Eyraud, Après Fukushima, Business as Usual ou retour à un minimum d'éthique, Attac France, 12 avril 2011.

http://www.france.attac.org/articles/apres-fukushima-retour-un-minimum-dethique-ou-au-business-usual

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13 mai 2011 5 13 /05 /mai /2011 09:42

Spiegel.pngCet article en anglais est paru le 24 mars 2011 sur le site du Spiegel On Line

Traduction française de M-Th. Gratacap-Singh

 

La bombe atomique de l’Amérique

 

Le désastre de Fukushima soulève, dans le monde, beaucoup de questions sur la sécurité nucléaire. Mais la contamination est bien pire dans la partie du Nord Est Pacifique. L’ancienne centrale nucléaire de Hanford, Washington, l’un des lieux les plus contaminés au monde, attend depuis des décennies d’être nettoyée.

Des agneaux y  sont nés sans yeux ou bouches, certains ont des jambes grotesques soudées l’une à l’autre, certains agneaux n’ont pas de jambes du tout. Beaucoup sont mort-nés : on en a compté jusqu’à 30 en une seule journée.

Ici, dans un pâturage, une vache a été retrouvée morte, raide, ses sabots raidis bizarrement tendus vers le ciel.  Au bas de la rivière Colombie, des hommes de la tribu des Yakamas ont pêché  des saumons à trois yeux. Et les truites se sont couvertes d’ulcères cancéreux.  Puis les bébés ont commencé à tomber malades.

 C’est un soir, au printemps  de 1962, que le fermier Nels Allison  a compris que quelque chose de mauvais augure se passait. ‘Les fils de putes !’ a-t-il dit en parlant à sa femme.  Quand quelque chose allait mal à la ferme des Allison, près de Basin City, ville rurale proche de la rivière Colombie, dans ce coin du Farwest au Nord des Etats Unis,  les moutons étaient toujours ‘les premiers à se coucher et à mourir’. Il commença  à parler de cette nuit mortelle comme de ‘La Nuit des Petits Démons’*.

 Bien après la mort des Allisons,  l’horreur continue. Comme le raconte le journaliste Michaël d’Antonio dans son livre de 1993, ‘La Récolte de l’Atome’, leur histoire est l’une des milliers d’histoires d’horreur qui se sont passées dans la région de Hanford (Etat de Washington),  où ont eu lieu les premiers travaux américains à grande échelle de production du plutonium. Ce site continue, à ce jour, à hanter les habitants et à les menacer.

Hanford est le péché atomique originel des Etats Unis. C’est là que, le Ministère de l’Energie  (US Department of Energy -DOE) a produit durant la guerre froide, sur une surface de plus de 1517m2, à quatre heures de voiture de Seattle, soit une grande partie de l’Est de l’Etat de Washington,  presque tout le matériel brut nucléaire. Ce lieu, fermé après avoir perdu son statut en 1988, reste l’endroit le plus contaminé par la radioactivité de tout l’Occident.

LE Ministère a récemment revu le calendrier de la décontamination de Hanford, la plus grande surface à nettoyer de l’Histoire américaine. La date d’achèvement en a été reportée à nouveau. On espère, à l’heure actuelle, en finir avec ces travaux herculéens en septembre 2052 - plus de 108 ans après la création et la mise en service d’Hanford.

  Les Cartes de la Mort

 La catastrophe nucléaire qui se déroule à Fukushima remet en question la sécurité des réacteurs nucléaires américains.  Mais personne ne parle  de l’une des pires menaces: celle qui se tapie dans les sols de Hanford.

 Ce qui rend la situation encore plus grave est la présence d’un site nucléaire en activité, le seul site dans cette région à fort risque sismique du Nord-Ouest, juste à côté du site pollué. De fait, Gerry Pollet, le directeur du groupe activiste ‘Heart of America Northwest’** souligne que la combinaison du legs de Hanford et de l’activité sismique potentielle des lieux. pose ‘énormes problèmes de sécurité.

 Ces nouveaux problèmes n’ont rien de neuf pour les gens de Richland, la ville la plus proche de Hanford, ni pour les 240 000 personnes qui vivent aux alentours dans ces comtés peu peuplés. Leurs grands-parents en ont déjà payé le prix: contamination et irradiation permanentes, fausses couches, malformations  à la naissance et maladies rares chez  les enfants.

 Dans les années 60, Juanita Andrewjewski, une femme de fermier, a créé une ‘Carte de la Mort’ –avec des croix pour les maladies du cœur et des cercles pour les cancers. Très vite la carte a été couverte de croix et de cercles; en un certain endroit, on en comptait 67.

Le prix de la paix.

Stewart Udall, qui fut secrétaire de l’Intérieur sous les présidents J.F. Kennedy et L.B.Johnson, disait que Hanford était le plus tragique chapitre de toute l’histoire américaine de la guerre froide.

 A partir de 1943, un très gros projet a abouti à la construction de neuf réacteurs atomiques à Hanford - ceux qui se dressent toujours sur les sables du désert parmi les dinosaures fossilisés. Le Réacteur B   a été le  premier de ces réacteurs à être mis en service.

 C’est là que les Etats Unis, dans le plus grand secret, ont obtenu le plutonium utilisé pour le Projet Manhattan. C’est Hanford qui a fourni le matériel pour la toute première explosion d’une bombe atomique, le test de la Trinité, sur le sol des Sables Blancs (White Sands) dans le Nouveau Mexique, le 16 juillet 1945. Ce site a produit aussi les 6,4 kg de plutonium pour ‘Fat Man’, la bombe lancée sur Nagasaki le 09 aout 1945 ; Dans les décennies suivantes, Hanford a produit le plutonium pour tout l’arsenal nucléaire des forces US. La liberté du monde occidental dépendait de Hanford, disait-on. La ville avait contribué à en finir avec  la 2e guerre mondiale et était un haut lieu de la guerre froide.

C’était apparemment plus important que la santé des gens.
Dans les décennies suivantes, Hanford a produit le plutonium pour tout l'arsenal nucléaire des forces U.S. La  liberté du monde occidental dépendait de Hanford, disait-on. La ville avait contribué à la deuxième guerre mondiale et en était fière

 Un Legs Mortel

 L’Amérique était fière de Hanford. En remerciement pour leur sacrifice quotidien, les employés et entrepreneurs sur place à Hanford reçurent des petits insignes (pins) en forme de champignons nucléaires. D’Antonia raconte que le champignon nucléaire était aussi la mascotte de l’équipe de football du lycée ‘Les Bombardiers’ de Richland  et que les entreprises locales s’appelaient : Jeux Atomiques de Boules, Aliments Atomiques, et  Soins de Pelouse Atomiques

 Mais, aujourd’hui, cette fierté s’est change en horreur. Les fermiers de la région et les personnes vivant dans les villes voisines, Pasco et Kennewick --connues collectivement comme les Trois Cités-- comptent parmi les personnes les plus irradiées au monde.

 C’est un legs horrifiant. : À Hanford, 52 bâtiments sont contaminés et 386km2 sont inhabitables du fait de la radioactivité qui a pénétré le sol et les eaux: uranium, césium, strontium, plutonium et autres radionucléides mortels. En tout, plus de 240 000 m3 de déchets  hautement radioactifs restent sur le site -soit deux tiers de tous les déchets radioactifs américains.

 A un endroit, des décharges contenant plus de 216 millions de litres de déchets, liquides et eaux de refroidissement usées, ont fuit  des réservoirs percés. Plus de 100 000 barres de combustible -soit 2300 tonnes- reposent encore dans des bassins proches de la rivière Columbia.

 L’eau utilisée pour refroidir le matériel venait de cette rivière. Jusqu’à l’année 1971, cette eau était clandestinement rejetée  juste en bas de la rivière après avoir subit un  traitement minimal. Des radiations élevées dont le trajet reçu le nom de Green Run***, on été mesurées à 402 km vers l’ouest, là où la rivière Colombie se jette dans le Pacifique. Ce furent surtout les Amérindiens qui mangèrent la pêche empoisonnée.

 Nuages radioactifs 

 Le site émit aussi des nuages radioactifs que les vents  transportèrent jusqu’à l’Oregon, l’Idaho et le Montana et même jusqu’au Canada. Les personnes affectées par les retombées en souffrirent surtout durant la phase initiale, entre 1945 et 1951, quand ils furent irradiés par l’iodine-131, qui s’était glissée dans la chaine alimentaire via le bétail, le lait et les œufs. De plus, des milliers et milliers d’ouvriers, résidents et fermiers furent délibérément contaminés à titre de tests.

Le 3 décembre 1949, les physiciens d’Hanford laissèrent échapper, par les cheminées du site dit T-Plant -à l’époque la plus grande usine de plutonium au monde- un nuage hautement radioactif.  Les radiations étaient presque mille fois supérieures à celles qui furent relâchées  lors de l’accident de Three Mile Island, en Pennsylvanie, le pire accident nucléaire de l’histoire américaine. Des retombées, suivant la route du Green Run, dérivèrent jusqu’à  la Californie. Les gens se demandaient pourquoi, brusquement, on tombait malade.

 Des études montrèrent  finalement que les bébés, à Hanford,  avaient été deux fois plus irradiés que les enfants de Tchernobyl. Avant le ‘Green Run’, Tom Bailie, le fils âgé de 2 ans d’un fermier, aimait à jouer dans les champs. Par la suite,  il souffrit d’une paralysie inexplicable; plus tard, il ne pourrait pas avoir d’enfant. Toute la famille mourut de cancer.

 Mais ce ne fut pas avant 1986 que Bailie, avec l’aide d’un journaliste obstiné de la Spokesman Review, un journal local, put commencer à comprendre le pourquoi des choses. Ce fut le début de ce qui deviendrait pendant des dizaines d’années un combat entre les victimes des radiations et le gouvernement des E.U. Les victimes intentèrent une action en justice contre le gouvernement et l’obligèrent à ouvrir ses dossiers. Quelques uns de ces procès sont devenus  des Class Actions****et se poursuivent encore aujourd’hui.

 Une bombe à retardement

 Lorsque le site d’Hanford fut fermé en 1988, le gouvernement lança une action massive de décontamination. L’administration disait que c’était ‘le plus grand projet d’étude civil de l’histoire de l’humanité’ –comme si c’était quelque chose dont on puisse être fier.

 Aujourd’hui encore, ce projet coûte plus de deux milliards de dollars chaque année. Pour l’année fiscale 2013, 2,9 milliards seront nécessaires. Le travail est continuellement perturbé par les négligences, les revers et les accidents. En 2008, après vingt ans de nettoyage, à peine la moitié du travail a été faite. Quatre seulement des neufs radiateurs ont été exhumés.  La zone extérieure devrait être totalement décontaminée autour de 2020, et les réservoirs à la fin de 2047.

Et à ce moment là, naturellement, le réacteur en service sera encore là. Depuis 1984, il est considéré comme l’un des réacteurs les moins fiables des E.U. Après la catastrophe japonaise, l’opérateur, le groupe ‘Utility Consortium Energy Northwest’, a proclamé que le site avait encore plusieurs dispositifs de récupération et pouvait supporter un séisme de magnitude 6.9.

 L’année dernière, on a compté 210 tremblements de terre dans la région de Hanford dont le plus fort d’une intensité de 3.0 sur l’échelle de Richter. Mais le fait que ces séismes n’aient pas été sévères ne rassure pas les environnementalistes.  Glen Spain, l’un des directeurs régionaux de la  Fédération des associations de pêcheur de la côte du Pacifique***** a fait savoir que les fuites des réservoirs enfouis dans les sols et la contamination du fleuve par les eaux souterraines impliquent pour le fleuve  un futur de radioactivité si on ne parvient pas à tout nettoyer  à temps afin d’éviter une  catastrophe en matière d’irradiation. L’héritage de ces déchets nucléaires  est une bombe nucléaire à retardement.


Notes du traducteur
*Allusion probable au livre de Fyodor Sologoub , traduit en anglais d’abord sous le titre: ‘The Petty Demon’ puis en 2009-10 ‘The Little Demon’
** Littéralement : Cœur Nord-Ouest de l’Amérique
***littéralement ‘le parcours vert’ et aussi (Run)  étude verte, intraduisible en français, le terme ‘ Green Run Test’ est le nom de l’ étude expérimentale sur la fission des produits radioactifs  (dont iodine-133 et surtout  xénon-133) menée sur le site de Hanford par le gouvernement américain durant 16 jours en décembre 1949 et dont les conséquences obligèrent à l’ arrêt des recherches  jusqu’en 1962.
****Actions de groupe en Justice
***** Coast Federation of Fishermen's Associations (PCFFA)

 

A lire aussi l'enquête menée par le Spiegel On Line International "A Survey of the World's Radioactive No-Go Zones" (Revue des zones nucléaires contaminées interdites d'accès dans le monde)


 

 

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7 mai 2011 6 07 /05 /mai /2011 08:00
ARTE1ère diffusion le 3 avril 2011 - 20 h 40

 

Dans diverses régions de la planète, le film va à la rencontre de personnes qui, à des titres divers, mènent des actions concrètes pour rendre possibles l'abandon des énergies fossiles et du nucléaire et le passage aux énergies renouvelables. Un entrepreneur explique par exemple comment on peut concevoir un immeuble de bureaux qui ne coûte que deux euros par an et par m² en dépense énergétique. Voitures électriques, panneaux solaires, éoliennes, turbines à biogaz, ces techniques ont déjà des applications pratiques et efficaces. Et les problèmes de stockage ou d'échange d'énergies seront de mieux en mieux résolus, assurent des experts comme Hermann Scheer, député allemand, Prix Nobel alternatif 1999 et auteur entre autres de L'autonomie énergétique (Actes Sud, 2007).
Soucieux de donner la parole à tous, le réalisateur de ce film - qui a fait le plus d'entrées en salles en Allemagne en 2010 dans la catégorie documentaires - a également recueilli l'avis de Fatih Birol, économiste en chef à l'Agence internationale de l'énergie, dont le siège est à Paris. Pour lui, les partisans des énergies renouvelables sont des naïfs. Par leurs propos, la plupart montrent pourtant qu'ils ont parfaitement conscience des enjeux autres qu'écologiques de leurs projets et savent que l'opposition des grands groupes énergétiques internationaux sera féroce. Plus que jamais, il est clair que la "quatrième révolution" sera politique et ne se fera que si nous le voulons vraiment.

Ce documentaire est une réalisation de la SR (RTV sarroise) de 2010.

Débat : Thomas Keusch discute avec Olivier Sidler (Négawatt) et Ulrich Wengenroth (professeur de l'histoire des techniques, Université Technique de Munich) des problèmes énergétique et du tournant à prendre.

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