Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Qui Sommes-Nous ?

  • : Le site de Attac Villeneuve d'Ascq
  • : Site du comité local d'Attac France de Villeneuve d'Ascq (59) à destination des militants et sympathisants. Fondée en 1998, Attac promeut et mène des actions de tous ordres en vue de la reconquête, par les citoyens, du pouvoir que la sphère financière exerce sur tous les aspects de la vie politique, sociale, économique, environnementale et culturelle dans l’ensemble du monde. Attac est un mouvement associatif altermondialiste et d'éducation populaire reconnu par l'Etat.
  • Contact

Attac ...c'est aussi

retrouvez nous sur        Facebook

 

pour plus d'informations    contactez nous 

 

ou allez visiter le site      ATTAC France

Recherche

A noter sur vos agendas

 

Pour voir toutes les dates et informations détaillées,

Suivez le lien : 

 

L'agenda complet d'ATTAC VA 
 

 

radio ATTAC

retrouvez les émissions radio d'ATTAC Lille et d'ailleurs
Angle d'ATTAC sur Radio Campus 106,6 mhz 
Pourquoi y a-t-il si peu de Gilets Jaunes à Roubaix ! mobiliser les quartiers populaires !  20 avril 2019
Gilets jaunes, les raisons de la colère samedi 16 mars 2019

Économie, Social, Environnement, Anthropologie, .....       Et fin du Capitalisme!  invité Paul Jorion 16 février 2019

Deux mobilisations contre le réchauffement climatique et pour l'amélioration de la qualité de la vie en villePARC et la friche Saint-Sauveur et Le collectif transports publics gratuits en métropole lilloise. 19 janvier 2019

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

8 avril 2013 1 08 /04 /avril /2013 06:50

La richesse, la valeur et l'inestimableLa richesse est le trou noir de ladite science économique. Se réduit-elle à la valeur économique des marchandises produites par le capitalisme ? Pour sortir de la crise du capitalisme mondial, inédite par son ampleur et par son double caractère social et écologique, faut-il procéder à une fuite en avant productiviste ? La théorie économique dominante ne sait pas répondre à ces questions parce qu’elle assimile la valeur d’usage à la valeur d’échange, parce qu’elle postule que l’accumulation infinie du capital est porteuse de bien-être et parce qu’elle est persuadée que les forces libres du marché conduisent à l’optimum et l’équilibre pour la société.

Ce livre propose une critique sociale et écologique de l’économie capitaliste contemporaine en effectuant un retour sur l’économie politique, d’Aristote à Smith et Ricardo, et sur sa critique radicale accomplie par Marx : le travail est le seul créateur de valeur économique, et cette valeur acquiert une reconnaissance sociale à travers l’échange monétaire, que celui-ci soit marchand ou non marchand. Il s’ensuit que le travail effectué dans les services collectifs non marchands est éminemment productif, définissant un premier champ de la richesse autre que marchande. Mais ce dernier n’est pas le seul : s’ajoutent aussi celui des richesses naturelles et celui qui concerne toutes les formes non monétaires de la socialité.

On comprend alors la stratégie néolibérale consistant à repousser toujours plus loin les frontières qui séparent le monétaire du non-monétaire et le marchand du non-marchand pour agrandir constamment les premiers termes de ces deux binômes. Services publics, protection sociale, ressources naturelles, connaissances sont voués à sortir de l’espace du bien commun, utilisé à des fins non lucratives, pour entrer dans celui de la valorisation du capital. Toutes les instances internationales s’activent aujourd’hui pour donner un prix à la nature, aux services qu’elle rend, non pas pour mieux protéger celle-ci et pérenniser ceux-là, mais pour les faire entrer dans l’orbite du calcul économique de la rentabilité. De la même manière, ces institutions se sont emparées du thème de la définition de nouveaux indicateurs de richesse, afin d’additionner ce qui n’est pas additionnable, ignorant que tout ne relève pas de l’économique, poussant même jusqu’à réduire au même dénominateur valeur économique et valeurs éthiques.

Ainsi, la richesse ne se réduit pas à la valeur, la valeur d’usage ne se réduit pas à la valeur d’échange. Et ce qui est mesurable monétairement ne couvre pas ce qui est inestimable : sur notre planète et dans la vie des sociétés, il existe des registres incommensurables entre eux. La prétention de l’économie dominante est de penser pouvoir les agréger. L’ambition de ce livre est de refonder une critique théorique pour contribuer à réduire l’emprise de la création de valeur destinée au capital, à promouvoir celle qui est sans but lucratif pour répondre à des besoins sociaux, et à respecter les équilibres naturels qui sont sources de richesses indispensables à la vie. Là où le domaine du marchand se termine commencent celui du non-marchand et celui de la gratuité. Là où le travail productif aliéné recule s’ouvre la possibilité d’un travail productif de richesse collective.

Jean-Marie Harribey
La richesse, la valeur et l'inestimable . Fondements d'une critique socio-écologique de l'économie capitaliste
Date de parution : 27-03-2013
ISBN : 979-10-209-0038-8, 544 pages, 28 €.

J.-M.Harribey-3.jpgJean-Marie Harribey est Maître de Conférences en sciences économiques à l'Université Montesquieu-Bordeaux IV, Groupe de Recherche en Economie Théorique et Appliquée (GRETHA, UMR CNRS 5113), Docteur habilité à diriger des recherches en sciences économiques, membre du conseil scientifique d'ATTAC et ancien président d'ATTAC France de 2006 à 2009. Co-président des Économistes atterrés et membre de la Fondation Copernic. Il a déjà publié notamment L’économie économe (L’Harmattan, 1997), La démence sénile du capital (Le Passant ordinaire, 2002), Raconte-moi la crise (Le Bord de l’eau, 2009).

Partager cet article
Repost0

commentaires

M
I do agree with your comments. The best way to overcome financial crisis is to reduce the living cost. By deducting wages and other incentives for the employs will also help to control financial crisis. Thanks for posting this. Please share more information.
Répondre