Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Qui Sommes-Nous ?

  • : Le site de Attac Villeneuve d'Ascq
  • : Site du comité local d'Attac France de Villeneuve d'Ascq (59) à destination des militants et sympathisants. Fondée en 1998, Attac promeut et mène des actions de tous ordres en vue de la reconquête, par les citoyens, du pouvoir que la sphère financière exerce sur tous les aspects de la vie politique, sociale, économique, environnementale et culturelle dans l’ensemble du monde. Attac est un mouvement associatif altermondialiste et d'éducation populaire reconnu par l'Etat.
  • Contact

Attac ...c'est aussi

retrouvez nous sur        Facebook

 

pour plus d'informations    contactez nous 

 

ou allez visiter le site      ATTAC France

Recherche

A noter sur vos agendas

 

Pour voir toutes les dates et informations détaillées,

Suivez le lien : 

 

L'agenda complet d'ATTAC VA 
 

 

radio ATTAC

retrouvez les émissions radio d'ATTAC Lille et d'ailleurs
Angle d'ATTAC sur Radio Campus 106,6 mhz 
Pourquoi y a-t-il si peu de Gilets Jaunes à Roubaix ! mobiliser les quartiers populaires !  20 avril 2019
Gilets jaunes, les raisons de la colère samedi 16 mars 2019

Économie, Social, Environnement, Anthropologie, .....       Et fin du Capitalisme!  invité Paul Jorion 16 février 2019

Deux mobilisations contre le réchauffement climatique et pour l'amélioration de la qualité de la vie en villePARC et la friche Saint-Sauveur et Le collectif transports publics gratuits en métropole lilloise. 19 janvier 2019

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

27 juillet 2017 4 27 /07 /juillet /2017 08:10
La chasse aux migrant⋅e⋅s et aux citoyen⋅ne⋅s solidaires : le nouveau président poursuit la politique indigne de ses prédécesseurs

En provenance de la vallée de la Roya, des dizaines de migrant·e·s, accompagné·e·s par des associations, se sont rendus à Nice lundi 24 juillet, pour exercer leur droit à déposer une demande d’asile, via la Plateforme d’accueil des demandeurs d’asile (PADA).

Les collectivités locales des Alpes maritimes étant dominées par la pensée xénophobe, le département est dépourvu de centre d’accueil de première urgence et n’accueille les demandes d’asile qu'au compte gouttes. Poursuivant leur voyage pour déposer leur demande dans d’autres villes, comme la loi leur en donne le droit, plus de 170 d’entre eux/elles ont été interpellé·e·s dans différentes gares, pour la plupart au faciès, en dehors de toute légalité.

Parmi la trentaine de militant·e·s interpellé·e·s, les accompagnant dans leurs démarches, l’un est placé en garde à vue pour la sixième fois, l’agriculteur Cédric Herrou.

La plupart des exilés ont été renvoyés à Menton, pour une expulsion vers l’Italie, ce qui est contraire au droit qui permet à chaque migrant demandant l’asile de déposer sa demande.
Des «  check points  » sont établis par la police dans la vallée de la Roya au mépris des droits des migrant·e·s et des citoyen·ne·s solidaires. Les contrôles au faciès se multiplient dans les villes, les gares, des centres de rétention illégaux sont cachés.
Dans de nombreux endroits en France, des migrant·e·s, y compris des enfants, dorment dans la rue, sans pourvoir à leurs besoins vitaux, ni accéder à leurs droits fondamentaux.

Dénonçant des « atteintes aux droits fondamentaux des migrant·e·s d’une exceptionnelle et inédite gravité » et une « sorte de traque » exercée jour et nuit par la police, le Défenseur des droits, Jacques Toubon, a rappelé que «  chaque personne qui entre en France doit voir ses droits fondamentaux respectés. Ce sont des droits inconditionnels et c’est à l’État d’y répondre  ».

Mais l’État ignore ces droits inconditionnels : des demandeurs d’asile sont expulsés sans pouvoir déposer leurs demandes, les jeunes et mineur·e·s isolé·e·s ne bénéficient pas de la protection qui leur est due par la loi. Les services publics ne sont pas dotés des moyens nécessaires à la réception des demandes d’asile, à la protection des mineur·e·s, à l’accès à la santé et à l’éducation. Le seul service public mobilisé, c’est la police.

Les associations, les citoyen·ne·s, qui se mobilisent à la place de l’État pour assurer les droits fondamentaux de ces êtres humains, voient leur action entravée (y compris la distribution des repas !) par la pression policière, et de nombreux/ses citoyen·ne·s solidaires, sont poursuivis devant les tribunaux.

Le président Macron, chef prétendument « moderne » de cet État indigne, poursuit la politique de ses prédécesseurs et recycle les vieilles lunes réactionnaires comme « l’appel d’air », ou l’improbable distinction entre migrants économiques et réfugiés politiques.

Tout cela doit cesser. Attac exige qu’il soit mis fin aux violences policières à l’encontre des personnes exilées ainsi qu’à l’intimidation de citoyen·ne·s et associations désignés comme coupables de « délit de solidarité ». Une politique migratoire alternative, respectueuse des droits fondamentaux et qui prenne en compte les impacts de la mondialisation libérale, doit être mise en place d’urgence. Près de 500 associations ont lancé un appel au président pour la tenue d’une large conférence nationale sur les questions migratoires.

 

Plus de 450 organisations de la société civile française réclament au gouvernement l’organisation d’une conférence nationale sur les migrations. Malgré le premier appel lancé, ayant abouti à une réunion avec des conseillers du Président, il n’a été fait aucun cas du plaidoyer mené. Ces organisations ont donc publié un second appel pour afficher leur volonté de ne pas abandonner ce terrain.

Informations complémentaires

À rebours du Plan Migrants, la société civile se rassemble, Mediapart

La société civile appelle à un « Grenelle » de l’hospitalité et de l’accueil des étrangers en France, Basta !


    communiqué d'ATTAC France le 26 juillet 2017

     

     

     

    Partager cet article
    Repost0

    commentaires