À deux ans de l’échéance, les régions semblent dans l’impossibilité d’accueillir les futurs conseillers territoriaux, coûteux résultat de la fusion entre conseillers régionaux et généraux. Explications.
Chère et inutile. La réforme territoriale, votée en 2009 et modifiée le 10 mai dernier à l’Assemblée avant lecture au Sénat, fera entrer en fonction 3 000 conseillers territoriaux, divisant par deux les effectifs actuels : aujourd’hui, conseillers régionaux et généraux représentent 6 000 élus. Mais, au moment de la fusion entre conseillers des régions et des départements, en 2014, leur nombre sera largement supérieur à celui des occupants actuels des hémicycles de régions. Il double même dans la plupart des territoires. Pour se trouver une place dans les salles de débat, les « super-conseillers » vont devoir jouer des coudes. Et compter sur des investissements lourds des collectivités, qui n’avaient pas besoin de cela.(...) Lire la suite